Tous les secrets de la kawasaki 1000 gtr dévoilés

La Kawasaki GTR 1000 fascine depuis sa sortie en 1986 par sa capacité à parcourir des milliers de kilomètres sans faillir.

Cette machine japonaise s’impose comme une référence dans l’univers des grandes routières, alliant robustesse légendaire et polyvalence remarquable.

Son moteur de 108 chevaux et son réservoir de 28,5 litres en font l’outil idéal pour les professionnels de la route comme pour les passionnés de voyage.

La GTR comme outil de travail

Les professionnels du journalisme motocycliste reconnaissent unanimement les qualités exceptionnelles de cette machine nippone. Sa fiabilité légendaire et son endurance hors pair expliquent pourquoi elle équipe de nombreuses rédactions spécialisées.

Utilisation par les journalistes

Les rédactions motocyclistes plébiscitent massivement cette Kawasaki pour leurs déplacements professionnels. Sa réputation de grande voyageuse sans souci séduit particulièrement les journalistes qui parcourent des milliers de kilomètres annuellement. Le constructeur japonais a créé un véritable phénomène avec ce modèle, devenu l’archétype de la besogneuse infatigable selon les observateurs du secteur.

Cette reconnaissance professionnelle témoigne de qualités intrinsèques remarquables. La machine supporte sans broncher les sollicitations intensives et les conditions d’utilisation parfois extrêmes du métier journalistique.

Présence sur le Tour de France

La caravane du Tour de France cycliste adopte massivement cette routière japonaise depuis des décennies. On aperçoit régulièrement ces machines grises ou bordeaux accompagner le peloton sur les routes de l’Hexagone. Cette visibilité médiatique exceptionnelle confirme sa réputation d’outil professionnel fiable.

Les organisateurs d’événements sportifs privilégient cette moto pour sa capacité à maintenir des allures soutenues sur de longues distances. Son autonomie record grâce au plus gros réservoir du marché représente un atout décisif pour ces utilisations spécifiques.

Adaptation aux longs trajets

Kawasaki a conçu cette machine spécifiquement pour exceller sur les longues distances autoroutières. Son carénage très protecteur et son grand saute-vent préservent efficacement le pilote des intempéries et de la fatigue. Les doubles sacoches verrouillables permettent l’emport de bagages volumineux sans compromettre l’équilibre général.

Le constructeur japonais a privilégié le confort sur plusieurs heures de conduite. La selle large et épaisse, plus confortable qu’un canapé selon les utilisateurs, contribue significativement au bien-être du pilote et de son passager lors des étapes autoroutières prolongées.

Sensations au guidon

Prendre les commandes de cette routière japonaise révèle un caractère bien trempé malgré son apparence austère. Le comportement varie considérablement selon les conditions d’utilisation, passant d’une certaine lourdeur en ville à une agilité surprenante sur routes ouvertes.

Maniabilité à basse vitesse de la Kawasaki GTR 1000

La GTR révèle quelques faiblesses lors des évolutions à faible allure, particulièrement en milieu urbain. Son poids de 300 kilos en ordre de marche se ressent nettement lors des manœuvres de stationnement ou dans les embouteillages. Le faible rayon de braquage complique également les demi-tours serrés.

Cette lourdeur disparaît progressivement dès que l’allure s’élève au-dessus de 5 km/h. La machine retrouve alors son agilité naturelle et sa facilité de conduite caractéristique des productions Kawasaki de cette époque.

Comportement sur routes sinueuses

Contrairement aux idées reçues sur les grosses routières, cette Kawasaki se montre étonnamment joueuse sur les routes sinueuses. Son châssis rigoureux, dérivé de celui de la 900 Ninja mais renforcé, autorise des inclinaisons franches sans compromettre la sécurité. La tenue de route sans reproche rassure même les pilotes les plus exigeants.

Les suspensions bien réglées offrent un train avant qui donne confiance dans les enchaînements de virages. Cette polyvalence remarquable permet d’alterner sans transition entre les longues lignes droites autoroutières et les portions plus techniques.

Stabilité en ligne droite

Sur autoroute, le vaisseau japonais fend l’asphalte avec une autorité impressionnante. Les quatre cylindres propulsent la machine sans broncher à plus de 200 km/h sans jamais s’essouffler, malgré les restrictions imposées par les normes antibruit successives. Seuls quelques louvoiements à très haute vitesse rappellent l’âge respectable de ce châssis conçu dans les années 80.

La protection aérodynamique exceptionnelle transforme les longs trajets autoroutiers en moments de plaisir pur. Les petits déflecteurs latéraux complètent efficacement l’action du grand pare-brise pour créer une bulle de tranquillité remarquable.

Aspects pratiques au quotidien

L’utilisation quotidienne de cette routière révèle une conception pragmatique typiquement japonaise. Kawasaki a privilégié la simplicité d’entretien et l’accessibilité des organes mécaniques, facilitant grandement la maintenance préventive et curative.

Facilité d’entretien

La transmission par cardan pratique et discret, emprunté à la 900 Eliminator, élimine les contraintes d’entretien liées aux chaînes traditionnelles. Ce système nécessite uniquement des vidanges périodiques de l’huile de pont, réduisant considérablement les interventions de maintenance. Les propriétaires apprécient particulièrement cette simplicité lors des longs voyages.

Le moteur, dérivé de celui de la sportive 1000 RX mais avec des arbres à cames plus doux, conserve la robustesse légendaire des mécaniques Kawasaki. La distribution tient généralement au moins 80 000 kilomètres selon les retours d’expérience des utilisateurs.

Accessibilité mécanique

Malgré son carénage intégral très protecteur, l’accès aux principaux organes mécaniques reste satisfaisant pour les interventions courantes. Les radiateurs, bien planqués par le carénage, accumulent néanmoins la saleté et nécessitent un nettoyage régulier pour maintenir l’efficacité du refroidissement.

Certains points sensibles demandent une attention particulière. La boîte à fusibles s’oxyde avec le temps, le système d’air de la suspension arrière tend à fuir, et l’araignée de carénage peut rouiller dans certaines conditions d’utilisation.

Démontage des valises

Les doubles sacoches se démontent en un tournemain grâce à un système de fixation ingénieux. Cette facilité de manipulation permet d’adapter rapidement la configuration de la machine selon les besoins du moment. Le verrouillage sécurise efficacement les affaires personnelles lors des arrêts.

Le volume généreux de ces valises permet le transport de l’indispensable comme du superflu pour de longues vacances. Leur forme, bien qu’un peu datée esthétiquement selon certains observateurs, privilégie la fonctionnalité sur l’apparence.

La Kawasaki GTR 1000 sur le marché de l’occasion

Le marché de l’occasion révèle la solidité exceptionnelle de cette production japonaise. Certains exemplaires affichent des kilométrages impressionnants tout en conservant leur fiabilité d’origine, témoignant de la qualité de conception initiale.

Fourchette de prix

Les tarifs pratiqués sur le marché de l’occasion rendent cette routière particulièrement accessible. Les premiers prix débutent à moins de 1500 euros pour une première série fatiguée mais fonctionnelle. Un exemplaire en bon état avec 25 000 kilomètres d’origine nécessite un investissement d’environ 2800 euros.

Cette accessibilité financière remarquable positionne la GTR comme la meilleure routière du marché dans cette gamme de prix. Aucune concurrente n’offre un niveau d’équipement et de performances comparable pour un budget similaire.

Kilométrages courants

Les forums spécialisés rapportent régulièrement des exemplaires dépassant les 400 000 kilomètres sans problème majeur. Ces kilométrages exceptionnels témoignent de la robustesse intrinsèque de la mécanique japonaise. La barre des 100 000 kilomètres n’effraie nullement les connaisseurs de la marque.

Cette longévité exceptionnelle s’explique par la fiabilité remarquable démontrée à l’usage depuis le lancement en 1986. La commercialisation s’est poursuivie jusqu’en 2004 en France et fin 2006 aux États-Unis et au Canada sous le nom de « Concours 1000 ».

Points à vérifier avant achat de la Kawasaki GTR 1000

Plusieurs éléments méritent une attention particulière lors de l’inspection d’un exemplaire d’occasion. Les étriers de freins fatiguent avec le temps, mais les pièces de la Suzuki SV 650 s’avèrent interchangeables selon les spécialistes. Les échappements, biodégradables selon l’expression consacrée, nécessitent souvent un remplacement sur les machines anciennes.

Le carénage demande une inspection minutieuse car il supporte mal les démontages répétés. Cette fragilité relative peut générer des coûts de remise en état non négligeables. L’état général des suspensions conditionne également le comportement routier et le confort de cette routière japonaise.

Évolution	Année	Principales modifications	Puissance
Version originale	1986	Lancement commercial	108 ch à 9500 tr/min
Première évolution	1987	Guidon rehaussé, disques 280 mm	108 ch à 9500 tr/min
Seconde évolution	1994	Fourche Zephyr 1100, freins renforcés	100 ch à 9000 tr/min

Les principales caractéristiques techniques révèlent l’ampleur du travail d’ingénierie réalisé par Kawasaki :

• Moteur quatre cylindres de 1000 cm³ dérivé de la sportive RX
• Transmission par cardan empruntée à la 900 Eliminator
• Châssis renforcé basé sur celui de la 900 Ninja
• Réservoir de 28,5 litres pour une autonomie record
• Poids en ordre de marche de 300 kilogrammes

Les évolutions successives ont principalement concerné l’ergonomie et la sécurité active :

• Rehaussement du guidon de 2 centimètres en 1987
• Passage aux disques de frein de 300 mm en 1994
• Adoption de la fourche de la Zephyr 1100
• Modification des échappements pour respecter les normes antibruit
• Intégration du tableau de bord de la ZZR 1100